The Inevitable Failure of Terrorist Gangs in Haiti
The Inevitable Failure of Terrorist Gangs in Haiti
By
Patrick Prézeau Stephenson
Context
of Gangs in Haiti
In Haiti, armed gangs have
gained increasing autonomy, attacking state institutions and paralyzing
everyday life in Port-au-Prince. This evolution of the gangs, who now control
approximately 80% of the capital, represents a significant transformation from
their historical role as subordinates to politicians and economic elites.
Today, they have become a force capable of openly challenging the state,
demanding political changes, and resisting international intervention.
Structure
and Goals of the Gangs
Major groups like G9, led by
Jimmy "Barbecue" Cherizier, and GPep, have evolved from mere
participants in criminal activities to actors with explicit political
ambitions. Initially tools for politicians and businessmen, these gangs now
seek to gain a share of political power, enabled by their capacity to generate
independent revenue through illicit activities such as extortion, drug
trafficking, and kidnappings.
Ongoing
Strengths of the Gangs
Barbecue has unified rival
gangs under the "Viv Ansanm" (Living Together) banner, showing
impressive coordination capabilities. They have managed to paralyze the capital
and pressure existing political structures. However, the interview also reveals
a more nuanced picture of their struggle, mixing political demands with
undeniable acts of violence against innocent civilians.
Why
These Advancements are Doomed to Fail
1.
Lack of Popular Legitimacy: Despite
their apparent strength, the gangs do not enjoy popular legitimacy. Their rule
is marked by violence and terror, which limits their ability to become
legitimate political leaders. Their influence is more a manifestation of the
state's weakness than of their own sustainable political power.
Rallies
organized by Haitian gang coalitions, notably G9 and G Pèp banner “viv ansanm” under
the leadership of Jimmy Cherisier, alias "Barbecue," in response to
the announcement of the arrival of a multinational force to support the
National Police of Haiti, reveal significant weaknesses within these armed
groups. By forcing the population of Carrefour to participate in these
demonstrations under threat, the gangs not only expose their lack of popular
support but also a certain anxiety in the face of organized and legitimate
opposition. This mobilization strategy shows an internal fracture, where some
members seem reluctant to face a well-prepared international force.
Furthermore, the use of intimidation tactics to gather demonstrators
underscores the gangs' reliance on violence to maintain their control,
highlighting their vulnerability to structured interventions aimed at restoring
order and security[1].
2.
Internal and International Resistance: The growing resistance against the
gangs in Haiti, both locally and internationally, poses a major challenge to
their power. Locally, the Haitian civil society's frustration with gang
violence increases the demand for a strong governmental response. Internationally,
heightened attention on Haiti's situation encourages global organizations and
foreign governments to further support Haitian security forces. This combined
pressure could lead to more robust interventions, such as those by the
Multinational Support Mission to the National Police of Haiti (MSS),
potentially reducing the gangs' ability to operate freely.
3.
Lack of
Cohesion and Internal Rivalries:
Alliances between gangs, such as the one formed under the "Viv
Ansanm" banner to counter international intervention and push for Prime
Minister Henry's resignation, are often precarious and prone to betrayals.
These internal rivalries could lead to implosion or fragmentation, diminishing
their ability to act in a unified manner.
4.
Socio-Economic
Systemic Challenges:
Socio-economic challenges such as high unemployment and lack of education in
Haiti create a fertile environment for gangs, who offer immediate subsistence
but cannot provide sustainable solutions for the population. Their reliance on
illicit activities reinforces cycles of poverty and violence, preventing
essential investments and exacerbating economic problems.
5.
Pressure
for a Political Solution: The
crisis in Haiti requires a political solution that includes governmental reform
and national reconciliation. In this context, the gangs, as non-democratic
actors and perpetrators of acts of terror and violence, will likely be excluded
from the political process, thereby reducing their future influence.
Conclusion
In conclusion, although the
gangs in Haiti present a serious and immediate security challenge, their
long-term prospects as political forces are limited. Factors such as lack of
popular support, internal divisions, international pressure, and the socio-economic
challenges inherent in their methods of governance all contribute to their
inevitable failure. For Haiti, the path to stability involves an integrated
approach that combines political reform, strengthening of the rule of law, and
socio-economic initiatives to address the deep-rooted causes of conflict and
violence.
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L'échec inéluctable des gangs terroristes en
Haïti
Par Patrick
Prézeau Stephenson
Contexte des gangs en Haïti
En Haïti, les gangs armés ont pris une autonomie croissante, attaquant
les institutions étatiques et paralysant la vie quotidienne à Port-au-Prince.
Cette évolution des gangs, qui contrôlent désormais environ 80 % de la
capitale, représente une transformation significative par rapport à leur rôle
historique d'agents subordonnés aux politiques et aux élites économiques.
Aujourd'hui, ils sont devenus une force capable de défier ouvertement l'État,
exigeant des changements politiques et résistant à l'intervention
internationale.
Structure et objectifs des gangs
Les principaux groupes, tels que le G9, dirigé par Jimmy
"Barbecue" Cherizier, et le GPep, ont évolué d'une simple implication
dans la criminalité à des acteurs avec des ambitions politiques explicites. Ces
gangs, initialement des outils pour les politiciens et les hommes d'affaires,
cherchent désormais à obtenir une part du pouvoir politique, influence rendue
possible par leur capacité à générer des revenus autonomes via des activités
illicites telles que l'extorsion, le trafic de drogue et les kidnappings.
Jimmy Chérizier, alias Barbecue, chef de la fédération de gangs G9 en
Haïti, continue de faire parler de lui. Dans une récente interview avec NPR, il
dépeint une image de rébellion contre une élite politique et économique perçue
comme corrompue. Toutefois, les actions de son gang et de ses alliés soulèvent
des questions cruciales quant à la viabilité de leur mouvement et les
conséquences pour la société haïtienne.
Forces persistantes des gangs
Barbecue a uni des gangs rivaux sous la bannière
"Viv Ansanm" (Vivre Ensemble), montrant une capacité de
coordination impressionnante. Ils ont réussi à paralyser la capitale et à faire
pression sur les structures politiques existantes. Cependant, l'interview
révèle également une image plus nuancée de leur lutte, mêlant revendications
politiques à des actes de violence indéniables contre des civils innocents
Pourquoi ces avancées sont vouées à l’échec
1.
Absence de légitimité populaire : Malgré leur
force apparente, les gangs ne jouissent pas d'une légitimité populaire. Leur
règne est marqué par la violence et la terreur, ce qui limite leur capacité à
devenir des leaders politiques légitimes. Leur influence est davantage une
manifestation de la faiblesse de l'État que de leur propre force politique
durable.
Les manifestations organisées par les coalitions de gangs haïtiens, notamment
le G9 et G Pèp sous la direction de Jimmy Cherisier, alias « Barbecue », en
réaction à l'annonce de l'arrivée d'une force multinationale de soutien à la
Police Nationale d'Haïti, révèlent des failles significatives au sein de ces
groupes armés. En forçant la population de Carrefour à participer à ces
manifestations sous menace, les gangs exposent non seulement leur manque de
soutien populaire mais aussi une certaine anxiété face à une opposition
organisée et légitime. Cette stratégie de mobilisation montre une fracture
interne, où certains membres semblent réticents à l'idée d'affronter une force
internationale bien préparée. En outre, l'utilisation de tactiques
d'intimidation pour rassembler des manifestants souligne la dépendance des
gangs à la violence pour maintenir leur contrôle, mettant en évidence leur
vulnérabilité face à des interventions structurées visant à restaurer l'ordre
et la sécurité [1].
2.
Résistance interne et internationale : La résistance
croissante contre les gangs, tant au niveau local qu'international, est un
obstacle majeur. La résistance croissante contre les gangs en Haïti, tant au
niveau local qu'international, pose un défi majeur à leur maintien au pouvoir. Au
niveau local, l'exaspération de la société civile haïtienne face à la violence
des gangs augmente la demande pour une réponse gouvernementale forte.
Internationalement, l'attention accrue sur la situation haïtienne pousse les
organisations mondiales et les gouvernements étrangers à soutenir davantage les
forces de sécurité haïtiennes. Cette pression combinée pourrait se traduire par
des interventions plus robustes, notamment par la Mission Multinationale de
Soutien à la Police Nationale d'Haïti (MSS), augmentant la probabilité de voir
diminuer la capacité des gangs à opérer librement.
3.
Manque de cohésion et rivalités internes : Les alliances
entre gangs, telles que celle formée sous la bannière "Viv Ansanm" pour
contrer l'intervention internationale et pousser à la démission du Premier
Ministre Henry, sont souvent précaires et sujettes à des trahisons. Ces
rivalités internes pourraient entraîner une implosion ou une fragmentation,
diminuant leur capacité à agir de manière unifiée.
4.
Défis socio-économiques systémiques : Les défis
socio-économiques tels que le chômage élevé et le manque d'éducation en Haïti
créent un environnement fertile pour les gangs, qui offrent une subsistance
immédiate mais ne peuvent pas fournir de solutions durables pour la population.
Leur dépendance à des activités illicites renforce les cycles de pauvreté et de
violence, empêchant les investissements essentiels et aggravant les problèmes
économiques
5.
Pression pour une solution politique : La crise en
Haïti nécessite une solution politique comprenant une réforme gouvernementale
et une réconciliation nationale. Dans ce cadre, les gangs, en tant qu'acteurs
non démocratiques et perpétrateurs d’actes de terreur et de violence, seront
vraisemblablement exclus du processus politique, réduisant ainsi leur influence
future.
Conclusion
En conclusion, bien que les gangs en Haïti présentent un défi
sécuritaire grave et immédiat, leurs perspectives à long terme en tant que
forces politiques sont limitées. Le manque de soutien populaire, les divisions
internes, la pression internationale, et les défis socio-économiques inhérents
à leurs méthodes de gouvernance sont autant de facteurs qui les condamne à l’échec.
Pour Haïti, la voie vers la stabilité passe par une approche intégrée qui
combine la réforme politique, le renforcement de l'État de droit, et des
initiatives socio-économiques pour adresser les racines profondes du conflit et
de la violence.
Reférences
[1] Haïti - FLASH : Des gangs inquiets de l’arrivée de la force
multinationale
13/05/2024 https://www.haitilibre.com/article-42323-haiti-flash-des-gangs-inquiets-de-l-arrivee-de-la-force-multinationale.html
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