Les Mêmes Figures Qui Ont Provoqué le Chaos Choisissent un Premier Ministre en Haïti
The Same Figures Who Caused the Chaos Select a Prime Minister in Haiti
By Patrick Prézeau Stephenson
Haiti stands at yet another
crossroads, as the newly formed transitional council announced the selection of
Fritz Bélizaire as the country's prime minister. This decision has not only
surprised the Haitian populace but has also ignited fierce debates within the
council itself, signaling potential fractures within this critical body tasked
with navigating Haiti through its labyrinth of political and social turmoil.
The surprise in Bélizaire's
selection lies not just in his nomination but also in the opaque processes and
the political machinations that preceded it. The transitional council,
ostensibly a body designed to foster unity and guide Haiti toward stability,
instead appears to be marred by divisions and hidden agendas. This scenario is
emblematic of the broader political culture in Haiti, where transparency is
often sacrificed at the altar of expediency and personal gain.
The roots of such a
dysfunctional political culture in Haiti can be traced back to decades of
similar practices. Historically, the nation has seen a carousel of leaders who,
despite the changing titles and faces, often perpetuate the same policies and
tactics that have long crippled Haiti’s development. The current council's
composition and decisions reflect a recurring pattern: political figures, who
have been part of the problem, are recycled through the system, masquerading as
solutions.
Bélizaire's nomination by a
faction within the council—comprising members like Louis Gérald Gilles, Smith
Augustin, and Edgard Leblanc Fils—was perceived as a violation of the council’s
pledge to make decisions by consensus. This faction, aligned with powerful
political interests represented by Jean-Charles Moïse and others, exemplifies
the deep entrenchment of certain political actors who are skilled at
maneuvering within the chaotic tapestry of Haitian politics.
Critically, the selection
process and its aftermath highlight a profound disconnect between the political
elite and the Haitian people’s urgent needs. While political leaders engage in
their strategic games, the streets of Port-au-Prince and other cities resonate
with the chaos of gang violence, a dire economic situation, and a desperate cry
for basic security and stability. The Haitian people's trust in their leaders
continues to erode as they witness yet another cycle of promises leading to
familiar disappointments.
Moreover, the reaction from
other political groups like Fanmi Lavalas, which denounced the selection as a
“masquerade” and “conspiracy,” underscores the polarized and volatile nature of
Haitian politics. Each group accuses the other of betrayals and subterfuge, yet
all seem to fail in rising above the fray to address the fundamental issues at
hand: the pervasive insecurity, the humanitarian crises, and the economic
stagnation.
This ongoing cycle of crisis
and mismanagement calls for a radical rethinking of the approach to governance
in Haiti. The international community, while eager to help, must reconsider its
role and the effectiveness of its interventions, which too often have supported
short-term fixes rather than long-term sustainability. Haitians themselves
express a deep-seated skepticism about the possibility of genuine change,
rooted in a history of disappointment and hardship.
In conclusion, the recent
developments in the transitional council, and the broader political dynamics
they reflect, serve as a poignant reminder of the challenges Haiti continues to
face. As the same figures who contributed to the chaos are tasked with navigating
the country out of it, one must wonder whether Haiti can truly forge a new path
forward or if it is doomed to repeat the cycles of its troubled past. For real
change to occur, it will require not only new faces but a new ethos that
prioritizes transparency, accountability, and the genuine welfare of the
Haitian people above all.
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Les Mêmes Figures Qui Ont Provoqué le Chaos Choisissent un Premier
Ministre en Haïti
Par Patrick Prézeau Stephenson
Haïti se trouve à nouveau à un carrefour, alors que le conseil de
transition nouvellement formé a annoncé la sélection de Fritz Bélizaire comme
Premier ministre du pays. Cette décision a non seulement surpris la population
haïtienne, mais a également déclenché de vifs débats au sein du conseil
lui-même, signalant des fractures potentielles au sein de cet organe crucial
chargé de guider Haïti à travers son labyrinthe de turbulences politiques et
sociales.
La surprise de la nomination de Bélizaire réside non seulement dans sa
sélection, mais aussi dans les processus opaques et les manœuvres politiques
qui l'ont précédée. Le conseil de transition, censé être un organe destiné à
favoriser l'unité et à guider Haïti vers la stabilité, semble plutôt être
entaché de divisions et de agendas cachés. Ce scénario est emblématique de la
culture politique plus large en Haïti, où la transparence est souvent sacrifiée
pour l'opportunisme et le gain personnel.
Les racines d'une telle culture politique dysfonctionnelle en Haïti
remontent à des décennies de pratiques similaires. Historiquement, la nation a
vu défiler un carrousel de leaders qui, malgré les changements de titres et de
visages, perpétuent souvent les mêmes politiques et tactiques qui ont longtemps
entravé le développement d’Haïti. La composition actuelle du conseil et ses
décisions reflètent un modèle récurrent : des figures politiques, qui ont fait
partie du problème, sont recyclées dans le système, se faisant passer pour des
solutions.
La nomination de Bélizaire par une faction au sein du conseil—comprenant
des membres comme Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Edgard Leblanc
Fils—était perçue comme une violation de l'engagement du conseil à prendre des
décisions par consensus. Cette faction, alignée avec des intérêts politiques
puissants représentés par Jean-Charles Moïse et d'autres, illustre l'ancrage
profond de certains acteurs politiques habiles à manœuvrer dans la tapisserie
chaotique de la politique haïtienne.
De manière critique, le processus de sélection et ses suites mettent en
lumière un profond décalage entre l'élite politique et les besoins urgents du
peuple haïtien. Alors que les dirigeants politiques s'engagent dans leurs jeux
stratégiques, les rues de Port-au-Prince et d'autres villes résonnent du chaos
de la violence des gangs, d'une situation économique désastreuse et d'un appel
désespéré pour une sécurité et une stabilité de base. La confiance des Haïtiens
en leurs dirigeants continue de s'éroder alors qu'ils assistent à un autre
cycle de promesses menant à des déceptions familières.
De plus, la réaction d'autres groupes politiques comme Fanmi Lavalas,
qui a dénoncé la sélection comme une « mascarade » et une « conspiration »,
souligne la nature polarisée et volatile de la politique haïtienne. Chaque
groupe accuse l'autre de trahisons et de subterfuges, mais tous semblent
échouer à se hisser au-dessus de la mêlée pour aborder les problèmes
fondamentaux : l'insécurité omniprésente, les crises humanitaires et la
stagnation économique.
Ce cycle continu de crise et de mauvaise gestion appelle à une réflexion
radicale sur l'approche de la gouvernance en Haïti. La communauté
internationale, bien qu'enthousiaste à l'idée d'aider, doit reconsidérer son
rôle et l'efficacité de ses interventions, qui soutiennent trop souvent des
solutions à court terme plutôt que la durabilité à long terme. Les Haïtiens
eux-mêmes expriment un scepticisme profondément enraciné quant à la possibilité
d'un véritable changement, enraciné dans une histoire de déceptions et de
difficultés.
En conclusion, les développements récents au sein du conseil de
transition, et la dynamique politique plus large qu'ils reflètent, servent de
rappel poignant des défis que Haïti continue de relever. Alors que les mêmes
figures qui ont contribué au chaos sont chargées de naviguer le pays hors de
celui-ci, on doit se demander si Haïti peut vraiment forger une nouvelle voie
ou si elle est condamnée à répéter les cycles de son passé troublé. Pour qu'un
véritable changement se produise, il faudra non seulement de nouveaux visages
mais aussi un nouvel éthos qui privilégie la transparence, la responsabilité et
le bien-être authentique du peuple haïtien avant tout.
Contact Médias Patrick Prézeau Stephenson: Editeur
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