The Tarpeian Rock Threatens to Strike De Facto PM Ariel Henry

 


The Tarpeian Rock Threatens to Strike De Facto PM Ariel Henry

By Patrick Prézeau Stephenson: (French follows)

Introduction

Haiti, a nation marked by a history of political instability, finds itself at a critical crossroads once again. The fateful date of February 7, 2024, looms ominously, promising potential upheaval in Haiti's already tumultuous political landscape. In this essay, we will examine the intricate web of political maneuvers, allegations, and threats surrounding the de facto Prime Minister, Ariel Henry. While considering recent developments, we will analyze the complex dynamics at play and speculate on possible outcomes of this precarious situation.

Ariel Henry's Perilous Path

Ariel Henry's rise to the position of Prime Minister has been marked by controversy and intrigue. Following the assassination of President Jovenel Moïse in July 2021, Henry became a key figure in Haitian politics. However, his appointment was not without controversy, raising questions about the legitimacy of the power transition.

Since taking office, Henry has faced growing challenges, including ongoing protests and civil unrest, economic instability, and allegations of corruption within his administration. As February 7, 2024 approaches fatefully, Henry's grip on power appears increasingly tenuous.

The Recourse of the De Facto Regime to Political Persecution

One of the most concerning developments is the apparent use of political persecution as a tool to maintain power. According to reports, the government has allocated significant resources, including over 60 million gourdes, to counter the efforts of the radical opposition sector, led by Jeantel Joseph and Guy Philippe. These funds are said to have been directed to various groups, including militants from Champ de Mars, the "Talibans" of Canaan, and the Kraze Baryè gang.

Rose-Mila Petit-Frère, the former mayor of Arcahaie, is alleged to have been involved in coordinating these operations on behalf of de facto Prime Minister Henry. Her presumed involvement in corruption and her role in these operations have raised serious questions about the government's commitment to transparency and accountability.

Resistance from the Radical Opposition Sector

In response to these attempts, it is noteworthy that key figures from the radical opposition sector have resisted the idea of joining Henry's government. Jeantel Joseph and Guy Philippe, both radical figures, have apparently declined offers of collaboration with the Prime Minister. This refusal has opened the door to direct persecution of those close to these individuals.

The implications of these refusals go beyond personal decisions; they represent a significant challenge to Henry's authority. Consequently, Jeantel Joseph has been placed on a list of individuals to be dismissed from his position as Director General of the National Agency of Protected Areas (ANAP). He also faces possible arrest apparently due to his involvement in a canal being built on the Massacre River.

Guy Philippe, a former rebel and well-known drug trafficking convict, and Jean Ernest Muscadin, the government commissioner, are also on this list, underscoring the government's desire to reduce the threat of a broader popular uprising.

The Role of Civil Society and International Diplomacy 

Haiti's political landscape remains precarious, with Henry's government resorting to political persecution to counter a growing opposition movement. As the fateful date of February 7, 2024, rapidly approaches, Henry's future is at stake.

To survive the impending political tsunami, Ariel Henry has only one alternative: to resign before it is too late. However, it is essential to recognize that Haiti's challenges are deep and extensive, extending beyond individual actions. The nation requires increased attention from its civil society and sustained international support and assistance to navigate this complex political terrain and establish stable and democratic governance through a well-thought and credible transition as prone in the 'Appel du Lambi' Manifesto and the broad-based Montana consensus Accord.

Conclusion

In conclusion, political turmoil in Haiti has reached a critical crossroads, with the fate of Prime Minister Ariel Henry hanging in the balance. The use of political persecution as a means to hold onto power is a troubling development, and the resistance of key figures from the radical opposition sector adds to the uncertainty.

Haitian civil society and the international community must remain vigilant and actively engage in supporting Haiti's path toward stability and democracy. The fateful date of February 7, 2024, serves as a reminder of the nation's profound and numerous challenges and the urgent need for comprehensive solutions as promised in the Manifesto 'Appel du Lambi'. Haiti's future depends on the ability of its civil society leaders and the international community to navigate these treacherous waters and chart a course toward lasting political stability.

 

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La Roche Tarpéienne Menace de Frapper le PM de facto Ariel Henry

Par Patrick Prézeau Stephenson: 

Introduction

Haïti, une nation marquée par une histoire d'instabilité politique, se trouve une fois de plus à un carrefour critique. La date du 7 février 2024 plane de manière menaçante, promettant un bouleversement potentiel dans le monde déjà tumultueux de la politique haïtienne. Dans cet essai, nous examinerons le réseau complexe de manœuvres politiques, d'allégations et de menaces qui entourent le Premier ministre de facto, Ariel Henry. Tout en examinant les développements récents, nous analyserons les dynamiques complexes à l'œuvre et spéculerons sur les résultats possibles de cette situation précaire.

Le Périlleux Chemin d'Ariel Henry

L'ascension d'Ariel Henry au poste de Premier ministre a été marquée par la controverse et l'intrigue. Après l'assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021, Henry est devenu une figure clé de la politique haïtienne. Cependant, sa nomination n'a pas été sans controverse, car elle a soulevé des questions sur la légitimité de la transition du pouvoir.

Depuis son entrée en fonction, Henry a dû faire face à des défis croissants, des manifestations et des troubles civils en cours à l'instabilité économique et aux allégations de corruption au sein de son administration. À l'approche du 7 février 2024, la prise de pouvoir d'Henry semble de plus en plus fragile.

Le Recours à la Persécution Politique par le Régime De Facto

L'un des développements les plus préoccupants est l'apparente utilisation de la persécution politique comme un outil pour maintenir le pouvoir. Selon des rapports, le gouvernement a alloué des ressources importantes, notamment plus de 60 millions de gourdes, pour contrecarrer les efforts du secteur de l'opposition radicale , dirigée par Jeantel Joseph et Guy Philippe. Ces fonds auraient été dirigés vers divers groupes, notamment les militants du Champ de Mars, les "Talibans" de Canaan et le gang Kraze Baryè.

Rose-Mila Petit-Frère, l'ancienne maire de l'Arcahaie, aurait été impliquée dans la coordination de ces opérations au nom du Premier ministre Henry. Son implication présumée dans  la corruption et son rôle dans ces ces machinations ont soulevé de sérieuses questions sur l'engagement du gouvernement envers la transparence et la responsabilité.

La Résistance du secteur de l'Opposition radicale

En réponse à ces tentatives, il est à noter que des figures clés du secteur de l'opposition radicale ont résisté à l'idée de rejoindre le gouvernement d'Henry. Jeantel Joseph et Guy Philippe, tous deux des figures de proue du secteur de l'opposition radicale, ont décliné les offres de collaboration avec le Premier ministre. Ce refus a ouvert la porte à la persécution directe de ceux proches de ces individus.

Les implications de ces refus vont au-delà des décisions personnelles ; elles représentent un défi important pour l'autorité d'Henry. Par conséquent, Jeantel Joseph a été placé sur une liste de personnes devant être révoquées de son poste de Directeur général de l'Agence nationale des Aires protégées (ANAP). Il fait également face à une possible arrestation apparamment en raison de son implication dans un canal en construction sur la rivière Massacre.

Guy Philippe, un ancien rebelle, repris de justice pour Traffic de drogue bien connu, et Jean Ernest Muscadin, le commissaire du gouvernement, figurent également sur cette liste, soulignant le désir du gouvernement de réduire la menace d'une révolte populaire plus large.

Role de la  Société Civile et de la Diplomatie Internationale 

Le paysage politique d'Haïti reste précaire, le gouvernement d'Henry recourant à la persécution politique pour contrer un mouvement d'opposition croissant. À mesure que la date fatidique du 7 février 2024 approche rapidement, l'avenir d'Henry est en jeu.

Pour survivre au tsunami politique imminent, Ariel Henry n'a qu'une seule alternative : démissionner avant qu'il ne soit trop tard. Cependant, il est essentiel de reconnaître que les défis d'Haïti sont profonds et nombreux, allant au-delà des actions individuelles. La nation a besoin d'une attention accrue de sa société civile, d'un soutien international soutenu et d'une assistance pour naviguer dans ce terrain politique complexe et établir une gouvernance stable et démocratique à travers une transition bien réfléchie et crédible, telle que préconisée dans le Manifeste "L'appel du Lambi" et l'Accord de consensus Montana basé sur une large participation.

Conclusion

La société civile haïtienne et la communauté internationale doivent rester vigilantes et s'engager activement à soutenir la voie d'Haïti vers la stabilité et la démocratie. La date fatidique du 7 février 2024 sert de rappel aux défis profonds et nombreux auxquels est confrontée la nation et à l'urgence d'adopter des solutions globales, telles que préconisées dans le Manifeste "L'appel du Lambi". L'avenir d'Haïti dépend de la capacité de ses leaders de la société civile et de la communauté internationale à naviguer dans ces eaux dangereuses et à tracer un chemin vers une stabilité politique durable.


Contact Médias Patrick Prézeau Stephenson: Editeur manifeste1804@gmail.com

 

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