Garry Conille exécute-t-il un plan de100 jours concocté à Washington?
Is PM Garry Conille Executing a 100-Days Plan Concocted in Washington?
By Patrick Prézeau Stephenson (Le Français suit)
As a closed-door meeting of
the UN Security Council was held today to discuss the situation in Haiti, Prime
Minister Garry Conille reaches his second week in office, marked by several key
events. The initial actions and strategies of his administration have come
under scrutiny. Amidst mounting speculation, a critical question emerges: Is
Conille merely executing a 100-days plan devised in Washington? [1]
Context
and Early Actions
Since his appointment, Prime
Minister Conille has focused on assembling his government and addressing
immediate security concerns. His administration's efforts include installing
Rameau Normil as the new chief of the Haitian National Police (PNH), replacing
Frantz Elbé. Normil's reappointment has been controversial, given his previous
tenure's perceived lack of success [2]. This decision raises questions about
the strategic foresight of the Conille administration and whether it aligns
with broader, externally influenced objectives.
The Role
of the Presidential Transition Council (TPC)
Up to now, the cohabitation
between PM Conille and the Presidential Transition Council (CPT) is apparently
harmonious. However, will this harmony continue as conflicts inevitably emerge
between the domestic "roadmap" and the presumed "100 days
plan" concocted in Washington? A potential major point of conflict is the
role of the Presidential Transition Council (CPT) in shaping the current
policies of the Conille government. Washington views the Government Action
Control Body (OCAG) and the existence of a Provisional Electoral Council (CEP)
before Conille's appointment as "maneuvers" with suspicion[3].
The
Influence of Washington
The assertion that Conille's
government is executing a plan concocted in Washington is not without merit.
Historical precedents show that the U.S. has played a significant role in
Haiti's political landscape. The call for international financial support,
including the release of $40 million and an additional $2 billion from the
U.S., France, Canada, and the UN, underscores the dependency on foreign aid [3].
This reliance raises questions about the autonomy of Conille's administration
in decision-making and policy implementation.
Security
and Corruption: Key Focus Areas
Conille's administration has
pledged to tackle Haiti's security crisis and rampant corruption. During a
two-day retreat with government members, strategies to address these issues
were discussed. The reappointment of Rameau Normil as PNH chief suggests an
attempt to bring stability, although his past performance has been criticized [2].
Furthermore, Conille's apparent zero-tolerance policy towards corruption,
including addressing the absenteeism of 30% of state employees, may signal a
significant step. However, the effectiveness of these measures remains to be
seen, especially if they are perceived as externally driven mandates.
The
Diaspora's Perspective
The Haitian diaspora has
voiced concerns about the current political transition. Their demand for
electoral participation through mechanisms like electronic voting reflects a
desire for greater inclusion in Haiti's democratic processes. The diaspora's economic
contributions, accounting for nearly 31.2% of Haiti's GDP, give them a
substantial stake in the country's future. Their support, along with that of
international actors, is crucial for the success of Conille's government [4].
Conclusion
As Prime Minister Garry
Conille navigates the complexities of Haiti's political landscape, the question
of whether he is implementing a Washington-devised plan looms large. The
interplay between domestic challenges and international influence complicates
the administration's efforts to bring about meaningful change. While Conille's
initial actions show promise, their success will ultimately depend on the
government's ability to assert its autonomy and address Haiti's pressing issues
with genuine commitment and transparency.
In conclusion, Conille's
tenure should be evaluated on its merits, recognizing both the constraints of
external influence and the potential for genuine reform. The path forward
requires a delicate balance between local needs and international partnerships,
ensuring that the ultimate goal remains the betterment of Haiti and its people.
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Garry Conille exécute-t-il un plan de100 jours concocté à Washington?
Par Patrick Prézeau Stephenson
Alors qu'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU s'est
tenue aujourd'hui pour discuter de la situation en Haïti, le Premier ministre
Garry Conille atteint sa deuxième semaine en fonction marquées par plusieurs gestes
clés. Les actions et stratégies initiales de son administration sont examinées
de près. Au milieu des spéculations croissantes, une question cruciale émerge :
Conille exécute-t-il simplement un plan de 100 jours élaboré à Washington ? [1]
Contexte et Premières Actions
Depuis sa nomination, le Premier ministre Conille s'est concentré sur la
formation de son gouvernement et sur les problèmes de sécurité immédiats. Les
efforts de son administration incluent l'installation de Rameau Normil en tant
que nouveau chef de la Police nationale d'Haïti (PNH), en remplacement de
Frantz Elbé. La réinstallation de Normil a été controversée, compte tenu de la
perception de son manque de succès lors de son mandat précédent [2]. Cette
décision soulève des questions sur la clairvoyance stratégique de
l'administration Conille et sur l'alignement avec des objectifs plus larges
influencés de l'extérieur.
Le Rôle du Conseil Présidentiel de Transition (CPT)
Jusqu'à présent, la cohabitation entre le PM Conille et le Conseil
Présidentiel de Transition (CPT) a été apparemment harmonieuse. Cependant,
cette harmonie continuera-t-elle à mesure que des conflits émergent entre la
"feuille de route" domestique et le présumé "plan de 100
jours" concocté à Washington ? Un potentiel point de conflit majeur est le
rôle du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) dans la formation des
politiques actuelles du gouvernement Conille. Washington voit de mauvais oeuil l’Organe
de Contrôle de l'Action Gouvernementale (OCAG) et l’existence d’un Conseil
Électoral Provisoire (CEP) avant la nomination de Conille qu’il qualifie de « manœuvres »
[3].
L'Influence de Washington
L'affirmation selon laquelle le gouvernement de Conille exécute un plan
élaboré à Washington n'est pas sans fondement. Les précédents historiques
montrent que les États-Unis ont joué un rôle significatif dans le paysage
politique haïtien. L'appel au soutien financier international, y compris la
libération de 40 millions de dollars et un supplément de 2 milliards de dollars
des États-Unis, de la France, du Canada et de l'ONU, souligne la dépendance à
l'aide étrangère[3]. Cette dépendance soulève des questions sur l'autonomie de
l'administration Conille dans la prise de décisions et la mise en œuvre des
politiques.
Sécurité et Corruption : Axes Clés
L'administration Conille a promis de s'attaquer à la crise sécuritaire
en Haïti et à la corruption endémique. Lors d'une retraite de deux jours avec
les membres du gouvernement, des stratégies pour aborder ces problèmes ont été
discutées. La réinstallation de Rameau Normil en tant que chef de la PNH semble
être une tentative de stabiliser la situation sécuritaire, bien que sa
performance passée ait été critiquée[2]. De plus, l’apparente politique de zéro
tolérance de Conille envers la corruption, y compris la lutte contre
l'absentéisme de 30% des fonctionnaires, pourrait marquer un pas significatif.
Cependant, l'efficacité de ces mesures reste à voir, surtout si elles sont
perçues comme des mandats dictés de l'extérieur.
La
Perspective de la Diaspora
La diaspora haïtienne a exprimé des inquiétudes quant à la transition
politique actuelle. Leur demande de participation électorale via des mécanismes
tels que le vote électronique reflète un désir d'une plus grande inclusion dans
les processus démocratiques haïtiens. Les contributions économiques de la
diaspora, représentant près de 31,2% du PIB haïtien, leur confèrent un poids
substantiel dans l'avenir du pays. Leur soutien, ainsi que celui des acteurs
internationaux, est crucial pour le succès du gouvernement Conille [4].
Conclusion
Alors que le Premier ministre Garry Conille navigue dans les complexités
du paysage politique haïtien, la question de savoir s'il exécute un plan
élaboré à Washington reste pertinente. L'interaction entre les défis internes
et l'influence internationale complique les efforts de l'administration pour
apporter des changements significatifs. Bien que les premières actions de
Conille montrent une promesse, leur succès dépendra en fin de compte de la
capacité du gouvernement à affirmer son autonomie et à aborder les problèmes
pressants d'Haïti avec un engagement et une transparence authentiques.
En conclusion, le mandat de Conille doit être évalué sur ses propres
mérites, en reconnaissant à la fois les contraintes de l'influence extérieure
et le potentiel de réforme authentique. Le chemin à suivre nécessite un
équilibre délicat entre les besoins locaux et les partenariats internationaux,
en veillant à ce que l'objectif ultime reste l'amélioration d'Haïti et de son
peuple.
Références
[2] https://twitter.com/PwentKreyon/status/1802152217589285270
[3] https://x.com/ltgrusselhonore/status/1798553314612969756
[4] https://prezeau.blogspot.com/2024/06/recommandations-pour-le-cep-indices-du.html
Contact Médias Patrick Prézeau Stephenson: Éditeur
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